Vous êtes très nombreux à me demander quel est le parcours que j’ai fait, quelles sont les études que j’ai pu réalisé afin de devenir blogueur voyage professionnel, créateur de contenu, influenceur voyage, et j’en passe. Le but de cet article est donc de vous expliquer tout ce que j’ai fait pour en arriver la où j’en suis aujourd’hui. Je vais tenter de résumer 29 ans de ma vie (aïe, bientôt la trentaine …) en un seul article !
Mon parcours
Si tu ne sais pas encore qui je suis, je vais me présenter rapidement (même si tu auras toutes les infos sur cela sur l’article « Qui suis-je« ). Je m’appelle Bruno (ceci est vraiment mon prénom, oui, j’ai un prénom de tonton), j’ai grandi en Auvergne, et je suis passionné de voyage depuis tout petit. Je pense que ça a commencé très très jeune puisque j’avais une immense carte du monde accrochée à côté de mon lit lorsque j’avais 4-5 ans, et je m’amusais à apprendre le nom de toutes les capitales des pays de notre belle planète à l’époque.
J’ai grandi en ne ratant pas un seul épisode de « J’irai dormir chez vous » de Antoine de Maximy, ou encore les nombreux reportages de Yann Arthus-Bertrand.
Tout cela ne t’indique pas encore comment j’ai fait pour en arriver où j’en suis actuellement, mais je trouvais ça important de poser les bases du contexte afin de t’expliquer la suite.
AAu collège et au lycée, j’étais perdu comme beaucoup. On me mettait la pression pour que je choisisse mon métier « de dans 30 ans », alors que je ne savais même pas ce que je voulais faire de mon week-end. Ça m’a particulièrement fait peur, j’étais paumé. En première, j’ai quand même dû faire un stage d’observation d’une semaine, et je voulais vraiment le faire dans le domaine du journalisme. C’est ce que j’ai réussi à faire, et ça m’a plutôt plu … Avec du recul, je trouve ça marrant, les métiers de journalistes et blogueurs étant un peu liés et opposés aujourd’hui.
À côté de ça, j’étais pas l’élève le plus assidu. Disons que mon but était plus de faire rires mes potes que d’écouter les profs … Mais j’ai la chance de retenir assez facilement les choses et j’ai quand même réussi à obtenir un bac ES sans trop d’encombres, et sans mention, faut pas déconner quand même.
Me voici donc avec un bac en poche, alors que je ne savais ce que je veux faire dans la vie. Comme tu l’as compris, je n’étais pas le plus appliqué de tous et je savais que j’allais me perdre si je partais à la Fac … J’ai donc opté pour un BTS Communication et ça a été un excellent choix, puisque cela m’a passionné. C’est à ce moment-la que j’ai compris que le problème ne venait peut-être pas de moi au collège et au lycée, mais plus du fait que les cours n’étaient (pas tous) adaptés à ce que j’aimais.
Lors d’un BTS, tu dois faire deux stages de 2 mois chacun afin de te professionnaliser. Et j’ai réussi à en trouver un à l’étranger, en Allemagne. Parce que, oui, même si je n’en ai pas encore trop parlé, à cette époque j’étais toujours passionné par l’étranger, par l’envie de partir, de m’évader, de découvrir le vrai monde, celui que j’avais vu sur les vidéos d’Antoine de Maximy, loin du mien et de mon village de 2.000 habitants en Haute-Loire.
En partant en Allemagne (fallait bien que l’allemand LV2 me soit utile une fois dans ma vie!), j’ai réalisé une mission pour l’Institut Français de Mayence, une ville de 200.000 habitants. La charte graphique de l’Institut était très (trop) vieillissante, et j’avais pour but de rafraichir le tout, et ça s’est super bien passé. Si je te raconte cela, c’est parce que, sans même le savoir, j’allais devenir digital nomad après mon stage, puisque j’ai continué à bosser pour l’Institut à distance suite à mon stage pour réaliser des affiches, plaquettes, MAJ du site, etc.
J’ai fait une vidéo ultra complète à ce sujet, la voici :
J’ai donc passé deux belles années, j’ai donc évidemment eu mon BTS (avec mention très bien, on applaudit svp!) et … J’étais donc toujours perdu sur ce que je voulais vraiment faire. Et oui, même si j’avais adoré mes cours, je ne me voyais pas faire « que » de la communication dans ma vie, et j’avais le sentiment que les débouchés en continuant dans la com’ pouvaient être limités.
J’ai donc essayé d’élargir mes compétences à un domaine plus élargi tout en essayant de mixer cela avec de belles opportunités de voyages, et c’est comme ça que j’ai découvert le monde des écoles de commerce.
Le problème, avec les EsC, c’est le prix qu’elles coûtent. N’ayant pas vraiment les moyens de me payer une année de formation à 10.000 euros, j’ai fait en sorte de réaliser mon parcours en alternance afin que l’entreprise chez qui j’allais bosser paye ces frais. Ça a marché pour mon Bachelor, tout d’abord, puis aussi mon M2.
Si tu te poses la question, j’ai fait mon Master du Programme Grande École à Kedge Marseille (anciennement Euromed), notamment car cette école était la seule du Top 10 en France à proposer l’option alternance + échange universitaire à l’étranger ! Mais ça, j’y reviendrais juste après 🙂
Pendant tes études en EsC, tu es encouragé à faire une césure d’un an entre ton Master 1 et ton Master 2. Concrètement, c’est une année où tu arrêtes tes études pour faire un projet qui te tient à coeur, des stages, etc. J’ai saisi cette opportunité pour faire deux stages à l’étranger : Un à Montréal, et un à Shanghai.
Je tiens à le préciser, car j’imagine certains commentaires arriver : J’ai trouvé mes stages tout seul, comme un grand, sans réseau, via les sites classiques que sont l’étudiant, LinkedIn, etc. Ma seule envie était de partir autour du monde plutôt que de rester en France, donc j’avoue avoir accepté un peu la première chose que l’on m’offrait … Pour tout vous dire, j’ai organisé des concerts de rock au Quebec, et j’ai fait du Webmarketing en Chine. Rien à voir ! Mais ma passion du voyage étant la plus forte, je n’étais pas le plus regardant sur les missions que j’allais devoir accomplir. Avec du recul, je ne le conseille pas forcément, mais j’ai vécu des moments inoubliables grâce à ces stages autour du monde.
Même si j’ai globalement préféré mon expérience à Montréal (une ville extraordinaire où la qualité de vie est level 3000)
Si tu te poses (aussi) cette question, saches que j’ai fait une vidéo ultra complète à ce sujet, la voici :