Une histoire de sensation : Récit de voyage à Tokyo

C’est toujours la même histoire. A chaque arrivée sur un nouveau continent, un nouveau pays, une nouvelle ville, ce sentiment enivrant prend le dessus. Cette sensation qui te fait penser que le monde est immense, qu’il y a tant de choses à découvrir. Ce qui te fait comprendre que tu n’es qu’une goutte d’eau dans un univers immensément grand.

Ce sentiment, je l’ai évidemment vécu en arrivant à Tokyo. A peine descendu de mon avion Air France qui reliait la capitale française à la capitale nippone, j’ai compris que mon arrêt de 4 jours à Tokyo allait prendre une plus grande importance dans mon voyage que prévu. Le timing était clairement trop court pour visiter de fond en comble cette immense ville de plus de 40.000.000 d’habitants dont chaque point d’intérêt peut se situer à plus d’une heure de votre lieu de logement. Qu’importe. Tokyo est une ville qui se visite avec générosité, ou qui ne se visite pas.

recit-voyage-tokyo-japon C’est quand même fou, ce que le voyage peut procurer en l’espace de quelques jours seulement. D’abord, c’est un monde de stéréotypes qui se sont effondrés. J’ai toujours pensé que Tokyo (et le Japon en général) était une ville excessivement chère. Dieu, j’ai vraiment eu tort ! A part le logement (et encore, avec des locations d’appartements via un site comme Aibnb, cela reste raisonnable), on peut s’en sortir pour pas si cher ! J’ai mangé de très bons sushis à n’en plus pouvoir pour une dizaine d’euros, j’ai observé la skyline de la ville du 46ème étage d’un immense immeuble gratuitement, j’ai bu des bières pour moins de 3 euros… Non, franchement, vous ne m’entendrez plus dire que Tokyo est une ville onéreuse.

Such a rainy day 🌧 #tokyo #japan #tokyolife #japon Une photo publiée par ! Bruno Maltor (@afrenchtraveler) le

Je le disais un peu plus haut, un voyage peut vous mettre une claque très rapidement. Et découvrir une culture totalement différente à la notre va évidemment accentuer le sentiment. On passe d’une petite tape dans le dos au coup de poing dans la gueule quand il s’agit de découvrir un monde plus ou moins à l’opposé de celui que l’on connaît.

Dis, Bruno, comment fais-tu pour voyager autant ? As-tu gagné au Loto ? Es-tu fils de banquier ? Pas vraiment… La réponse est dans cet article.

 

Je vous laisse imaginer la scène. Après environ 11h de vol, 1h de Skytrain, deux valises sous les bras, épuisé, je me retrouve au beau milieu du quartier Shibuya, connu et reconnu pour ses immenses passages pietons.


Des signes en japonais de partout, des milliers de personnes passent devant moi. Je suis totalement perdu. Je me demande ce que je fais ici, dans cette immense jungle urbaine qui me donne l’impression qu’elle ne cessera jamais d’exister. Et j’adore ce moment.

C’est aussi ca, le voyage. A Tokyo, j’ai aimé me perdre dans ses quartiers si différents les uns des autres. J’ai adoré le style des japonais, j’ai été surpris par la beauté des japonaises, j’étais surtout fou du fait que les japonais sont des gens passionnés de tout et de rien. Donnez leur un manga, ils en feront des statues de dizaines de mètres. Et ca marche vraiment pour tout et n’importe quoi.

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4 jours à Tokyo, c’est définitivement trop peu. A mon sens, il faudrait au moins une dizaine de jours pour apprécier la capitale nipponne à sa juste valeur. C’est avec un goût amer que je m’envole désormais pour la destination surprise, un endroit que j’aime appeler le paradis sur terre. Nouvelle Calédonie, je suis à toi !