Voyager sur Mars : la terre du renouveau ?

La terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas toute sa vie dans un berceau.

Chers lecteurs, l’article d’aujourd’hui est assez particulier car même si nous parlerons toujours voyage, nous parlerons de celui que l’on fait en quittant la Terre afin de rejoindre… MARS. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, mais qui ne tarderont pas à en entendre parler autour d’eux, il est prévu de coloniser la planète Mars pour l’année 2023, soit dans 9 petites années…

Mais, ce qui est encore plus fou, c’est qu’environ 200 000 personnes de 140 pays différents ont répondu présents à l’appel de la colonisation et, préparez-vous bien, pour un ALLER SIMPLE. En effet, ces personnes ont décidé de se rendre sur Mars, mais d’y rester pour toujours.

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J’ai beau me dire que se rendre sur Mars est un voyage absolument hors du commun qui sort de toutes les normes que nous avons pu connaître jusqu’à aujourd’hui, je ne peux m’empêcher d’avoir un peu peur en pensant, avec le recul, que des habitants de la Terre vont migrer, non pas vers un autre pays, mais sur une autre planète… Tout de suite, l’écart est beaucoup plus monstrueux, la distance beaucoup plus effrayante.

Voyager sur Mars

Mars, une planète habitable ?

Le problème majeur pour la colonisation de Mars, c’est d’abord le fait qu’il n’y ait pas de billet retour vers la Terre, mais c’est également le fait que les êtres humains se trouvant désormais sur Mars devront trouver un habitat, de quoi se nourrir mais surtout, de quoi s’abreuver. Si les scientifiques affirment la présence passée d’eau sur la planète, celle-ci n’est aujourd’hui plus adaptée à l’Homme (si tant est qu’elle l’a été dans le passé). Mars est une planète déserte dont l’atmosphère est avant tout constituée de dioxyde de carbone et la température avoisine les -63 degrés Celsius (de quoi préférer partir aux Caraïbes plutôt que là-bas). Enfin, le voyage n’est pas de tout repos puisque les astronautes seront contraints de subir des radiations relativement dangereuses pour leur santé. 22 français feront partis du voyage, ils représentent 1% sur les 200 000 personnes ayant répondu à l’appel. On leur souhaite bon courage…

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Mais qui sont ces gens ?

Ces personnes qui ont décidé de tout quitter afin de « vivre » sur Mars, ce sont des gens comme vous et moi. Certains sont ingénieurs, professeurs, d’autres coiffeurs ou encore journalistes. Ces personnes là, si elles semblent n’avoir rien au commun au premier abord, sont pourtant toutes habitées par la même idée : l’avenir de l’Homme ne se trouve pas sur Terre mais ailleurs. Je ne vais pas vous cacher qu’au moment où je rédige ces lignes, j’ai des frissons qui me parcourent tout le corps. J’ai peur comme si ce billet sans retour, c’était moi qui l’avais. J’ai dû mal à croire que l’on puisse prendre autant de risque pour se rendre sur une planète que l’on ne connaît pas suffisamment et savoir consciemment que l’on ne pourra JAMAIS retourner sur Terre.

Un voyage sans retour

Chaque personne ayant reçu son « billet » pour Mars a bien à l’esprit que ce voyage, relativement différent de tous les autres, se fera sans retour. Ils quitteront à jamais la Terre et ne la reverront plus. Certains considèrent que c’est pour le bien de l’humanité, un sacrifice afin de faire évoluer la science et de répondre à certains mystères, d’autres encore tentent de donner un sens à leur vie… Pourtant, parmi ces 200 000 personnes, certains semblent hésiter sur leur choix. Le fait qu’il n’y ait pas possibilité de retour, l’idée de quitter tout ce que l’on a bâti pour partir vers un total inconnu en effraie plus d’un. Être privé du choix de rentrer sur Terre peut sembler assez rude, c’est une décision qui ne leur est pas libre, et c’est tout de suite plus contraignant.

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Ce qu’on en pense

Si, un jour, voyager sur Mars s’avérera possible, il est clair que ce n’est pas pour tout de suite. Même si les « billets » ont été distribués, les scientifiques admettent qu’ils n’ont pas encore trouvé le moyen de se rendre sur Mars. C’est tout bonnement impensable que dans seulement 9 ans, nous serons en mesure de voyager sur Mars. La préparation d’un tel voyage prendra au minimum encore une centaine d’années. Alors si, comme moi, l’envie un jour de voyager sur Mars vous prenait (avec un billet retour, cela va de soi), il faudra encore patienter. Peut-être nos arrières petits enfants auront ce privilège. En tout cas, c’est ce qu’on leur souhaite.

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  1. bonjour. J’ai effectivement entendu parlé de ce voyage. je ne serais pas candidate. Comment me passer des liens affecifs que j’ai sur Terre ? Il faudrait que tous mes proches viennent avec moi. Et s’ils acceptaient, assumerai-je l’idée du non-retour ? Je pense que les candidats ont l’esprit pionnier, découverte, un peu comme celui des « découvreurs » du Nouveau Monde. Mais c’est pousser un peu loin la notion de « grands voyageurs », non ?

  2. Bonjour Claire,
    Je me souviens avoir entendu parler de ce projet il y a quelques mois, l’échéance de 2023 étant en effet farfelue puisqu’il n’existe pas aujourd’hui un vaisseau capable de transporter ces colons en toute sûreté vers la planète rouge…
    Par contre tu as l’air de croire qu’il suffit de se porter volontaire pour y aller : pas du tout, à l’issue de plusieurs sélections seulement quelques dizaines de candidats seront retenus et entraînés intensivement durant plusieurs années avant d’envoyer une petite équipe là bas (si les technologies sont miraculeusement au point d’ici là). Il serait impensable d’envoyer des gens sans entraînement ni expérience et encore moins sans connaître leurs motifs ou leur psychologie !

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